Périclès
Périclès de Shakespeare. Mise en scène de Coralie Salonne.
- Jean-Patrick Vieu : Gower
- Antoine Desmarais : Antiochus/Simonide/Cérimon
- Kristina Chaumont : Fille d’Antiochus/Thaïse/ Diane
- Aurélien Bédéneau : Périclès
- Jonathan Hume : Thaliard/un chevalier/Lychoride/Léonin/ Ledard
- Laurent Jonot : Hélicane/Cléon/un pêcheur/le Marlou
- Nicolas Sorhaitz : Seigneurs/un pêcheur/un chevalier/Philémon/pirates/Lysimaque
- Elodie Albert : Dionyse/un seigneur/un matelot/ la Maquerelle
- Elise Chièze : Marina/un pêcheur/un capitaine
Le héros a les traits d’Aurélien Bédéneau qui incarne à merveille un Périclès elfique, prince vertueux et humaniste, qui doit affronter la mauvaise fortune pour échapper à la vengeance d’un tyran incestueux dont il a démasqué le vice.
Elodie Albert, Antoine Desmarais, Laurent Jonot et Nicolas Sorhaitz se distinguent par leur pluralité de rôles comme Jonathan Hume, au physique idéal de jeune premier romantique, qui jouait un amoureux crooner dans « Le journal d’Adam et Eve » au Lucernaire, et s’illustre ici, avec bonheur, dans une série de personnages comiques.
Elise Chieze, gracile, fait merveille dans l’incarnation de la pureté et Kristina Chaumont, gracieuse, dans celle de l’épouse vertueuse, révèlent la poésie du texte là où d’autres sombreraient dans la mièvrerie.
Critique complète: Froggy’s Delight.
En tout cas, la pièce a duré un peu plus de deux heures, et on ne s’ennuie pas une seconde durant ce spectacle. Entre les combats, voyages, enlèvements, accouchement, morts violentes et réanimations miraculeuses, on ne peut pas dire qu’on trouve le temps long. Et le texte a cette troublante beauté que même les années (la pièce date de 1608) ou la traduction en gaulois ne vient entamer. Vraiment ces comédiens sont doués, et un tel altruisme sur scène ne peut que porter ses fruits.
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