Psyché
Psyché, une pièce de Molière et Corneille.
Mise en scène de Coralie Salonne.
Psyché raconte joies et malheurs de l’amour: impossibilité à aimer, surprise du coup de foudre, volupté du plaisir sensuel, douleur de la perte.
Fâchée de voir les hommages rendus à sa beauté supplantés par une jeune mortelle, la déesse Vénus engage son fils L’Amour à la venger en blessant de ses flèches la princesse Psyché. Sa souffrance la plus grande devra être de ne pas être aimée en retour. Mais les traits foudroyants de l’enfant Eros atteignent deux cibles : en touchant la Beauté pure, il se découvre amoureux, et dans l’instant du coup de foudre, il devient grand. Aidé par son complice Zéphyr, le dieu du vent, il conçoit pour elle un palais et des jardins merveilleux. La grâce du sentiment le rend artiste… talent du créateur inspiré par l’amour. Mais l’idylle dure peu.
Jalouses, les soeurs de Psyché sèment le doute dans l’esprit de leur cadette : elle qui a toujours repoussé les avances des princes les plus dignes, elle désire aujourd’hui connaître le nom de son amant. L’atteinte à la divinité menace la paix de la Terre : le bonheur s’évanouit pour laisser place à la colère cruelle de Vénus et aux périls infernaux. L’intervention de Jupiter rétablira l’ordre humain et divin…
Issue de la mythologie gréco-latine, Psyché reprend la structure des contes français et fait résonner les fables de Cendrillon, Blanche-Neige, et surtout La Belle et la Bête.
- Catherine Van Hecke: Vénus
- Yves Jouffroy: le roi/Jupiter
- Coralie Salonne: Psyché
- Aurélien Bédéneau: L’Amour
- Marie Peylhard: Aglaure
- Marie Bringuier: Cydippe
- Thomas Bousquet: Cléomène/Le dieu du fleuve
- Antoine Desmarais: Agénor
- Jacques Dennemont: Lycas
Coralie Salonne manifeste également une belle capacité à fédérer de jeunes talents en diversifiant ses distributions. Des distributions dont Aurélien Bédéneau serait le fil rouge. Poète amphigourique, prince elfique ou, en l’espèce, amant magnifique, Aurélien Bédéneau, au jeu maîtrisé et plein de couleurs, est incontestablement un comédien qui transcende les personnages qu’il incarne de manière tout à fait alchimique.
Critique complète sur: Froggy’s delight